La ville de Belize nous a laissés tout à fait perplexes. On est arrivés dans cet endroit sans grand a priori et pourtant après quelques heures nos avis étaient unanimes : il y a comme une ambiance pesante, presque malsaine. On se croirait à Kingston – Jamaïque, mais pas dans le bon sens du terme. Une majorité de locaux ont pour ancêtres des esclaves importés principalement d’Afrique, et de ce fait ont la peau bien plus foncée que les Mexicains. Beaucoup sont coiffés de dread locks, portent les couleurs de la Jamaïque. Malheureusement on croise de nombreux Béliziens, hommes et femmes, dans un état second, à marcher sans but dans les rues. On s’est fait à mainte reprises dévisager, interpeller pour nous souhaiter la bienvenue au pays, nous saluer, nous vendre différents biens et services ou encore pour nous signaler que « l’arbre situé derrière nous est un arbre à papier »… Nous nous sommes même fait reprendre à nous embrasser dans la rue, cela ne se fait apparemment que si l’on est âgé et que l’on a des enfants.

Le premier soir, dans un petit restaurant (quelle joie de manger un repas qui ne contienne pas de maïs !) alors que nous regardions les informations à la télé, une série d’hommages aux personnes disparues avec messages des proches et musiques terriblement tristes faisait office de publicité. Super glauque, ça nous a mis dans l’ambiance…

En tant qu’ancienne colonie anglaise, la langue officiellement parlée est l’anglais. Entre eux, ils échangent un dialecte en créole ressemblant de très loin à de l’américain. Ici, rare sont les gents qui parlent espagnol. Nous avons même dû servir de traducteurs à un petit vieux Guatémaltèque dans un magasin de téléphone, le personnel ne parlant pas sa langue. C’est très étrange d’être dans un pays situé en plein cœur de l’Amérique latine et de parler anglais.

La monnaie locale est le dollar bélizien, on retrouve notre chère reine mère sur les billets et pièces mais il est possible de payer en dollar américain, eux mêmes l’utilisent et peuvent vous rendre la  monnaie dans les deux devises. Pour faire la conversion, rien de plus simple : un dollar américain pour deux béliziens.

Par contre, nous devons reconnaître que leur bière locale : la Belikin est vraiment bien bonne. Dommage qu’elle ne soit pas exportée !

Ps : pas de photo sur cet article pour la simple raison qu’il n’y a rien à voir…

Catégories : Bélize

2 commentaires

Alex · 10 juillet 2017 à 12:58

ha dommage il ne fallait pas s’arrêter a Belize city mais aller voir les iles (Caye Caulker surtout!!) la c’est le paradis!

    nonifier · 19 juillet 2017 à 4:38

    C’est ce que l’on voulait faire au départ, mais on a choisi d’aller à Utila en Honduras. Beaucoup moins cher que Bélize pour plonger même si ils n’ont pas le Great Blue Hole 😉

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