S’il y a encore quelques années de cela, Tulum faisait encore rêver de par ses plages merveilleuses au sable blanc et mer bleu turquoise, ses célèbres endroits magiques pour plonger, aujourd’hui la ville est malheureusement envahie de touristes.

Lancé de filet de pêche

Un pélican surveillant la prise du pêcheur…

On le remarque dès la sortie de la gare de bus : les rues sont blindées de touristes blancs (ou rouges) casquettes, lunettes et tongues. Ce phénomène est d’autant plus fragrant le long de la plage : une bonne partie de celle-ci est privatisée par des hôtels de luxe, campings et clubs de plages. Quel gâchis ! Il est vivement conseillé de louer des vélos sur place rien que pour aller à la mer qui est à 10kms du centre. On a tenté à pieds puis renoncé après 5 ou 6kms, abattus pas la chaleur de la mi-journée. Les colectivos étant toujours pleins ou ne s’arrêtent tout simplement pas, il est plus facile de prendre un taxi. Il y en a une myriade qui défilent et klaxonnent sans cesse, pour prévenir de leur présence (c’est d’ailleurs bien énervant) mais ils sont hyper chers, il est préférable de négocier pour économiser quelques pesos.

Nous avons dû arriver pendant une période particulière car la baie des Caraïbes si espérée était chargée d’algues, pas tellement chaude avec un vent fort venant de la mer, un peu décevant.

Playa de Tulum

Nous avons encore pris le temps d’aller nager dans des cénotés entourées de mangroves, toujours être équipés de lunettes de plongée ou encore mieux de masques et tubas pour admirer la vie sous-marine ! On ne s’en lasse toujours pas.

Le premier soir nous sommes allés rejoindre Saskia, une amie rencontrée à Londres au « Batey », un bar bien sympa où jouent jusque tard dans la nuit des groupes de musique. Le bar se situe dans une rue vivante où l’on ne trouve que des bars… et des touristes. C’est frappant, les locaux sont uniquement derrière le bar, ou à quelques rues plus éloignées du centre. La ville est décidément idéale si l’on veut passer une ou deux semaines de vacances tranquilles à s’amuser et faire la fête.

Le lendemain, levés relativement tôt pour aller faire le Disneyland de Tulum, ou plus communément appelé « les ruines ». Y ALLER ENTRE 8H00 ET 9H00, PAS PLUS TARD ! Nous sommes arrivés vers 9H30, c’était déjà trop tard, des bus de touristes débarquaient, nous nous sommes laissées emportés pas le flot continu de « casquettes – lunettes – tongues ». Comme on nous l’avait précisé, ce qui fait avant tout la beauté du site archéologique de Tulum est son environnement. On ne nous a pas menti ! Les ruines en soit ne sont pas géniales, sont plutôt basses et il n’en reste pas grand chose. En revanche, non loin derrière se trouve la plage.

Palace du vent

J’ai pris un cours de danse contemporaine lors de la journée internationale de la danse (28 Avril). Diantre que ça fait du bien !

Nous avons découvert une nouvelle version du Tamal, cuit au barbecue saveur : poulet, champignon, fromage, qui a fait notre bonheur.

Si l’on s’éloigne légèrement du centre, quoi que largement faisable à pieds, on trouve une tribu de Mayas, vivant en communauté dans des cabanes de fortunes, qui tiennent debout comme par magie dans la forêt. Leurs conditions de vie diffèrent tellement à coté des hôtels luxueux situés non loin de là…

Le voyage se poursuit à Bacalar et son lagune bleu turquoise !

Catégories : Mexique

1 commentaire

Christelle · 5 mai 2017 à 5:41

Hello Fanny et Olivier !

Quel beau périple vous vivez, c’est formidable toutes ces aventures, toutes ces découvertes… Vous nous vendez du rêve…
Profitez, profitez-en à fond !

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