Très appréciée des touristes, la célèbre ville de San Cristóbal est le coin des hippies. Pour apaiser corps et esprit, les offres de cours de yoga, médiation, danse africaine ne manquent pas!

Iglesia De Guadalupe

Nous avons adoré nous mélanger aux locaux dans les petits marchés cachés sur les hauteurs des rues, (bien que difficile de ne pas passer pour des touristes), nous délecter des savoureux repas si peu chers (accompagnés parfois de sauces un peu trop épicées), juste sentir les odeurs de fruits, des épices et s’étonner de spectacles improbables​.

5 fruits par jour !

Petit repas traditionnel pour la modique somme de 20 pesos (1€)

Haricots en tout genre

L’est pas beau mon poulet?

Après avoir passé la matinée au musée du textile Maya et histoire de la ville, nous avons pris un colectivo (encore bien rempli) pour visiter le fameux village de San Juan de Chamula. Ce dernier est le foyer d’une communauté Tzotzil. Les Mayas Tzotziles sont un des principaux groupes indigènes du Chiapas. Ils vivent indépendamment de l’autorité de l’État de Chiapas, parlent leur propre langue et ont une religion qui leur est propre, (mélange de catholicisme et de vieilles traditions.

Iglesia de San Sebastián

L’église San Juan Bautista est mondialement connue. Malheureusement, les photos sont strictement interdites (la photographie pourrait voler leur âme). Cet endroit vaut vraiment le détour. En revanche, il faut payer 25 pesos par personne pour y accéder! Ce qui frappe lorsque l’on pénètre ce lieu sacré est l’absence de bancs. Les pratiquants restent debout ou s’assoient à même le sol pour allumer des bougies par terre; la cire de toutes les couleurs venant s’entremêler sur le carrelage. Des milliers de bougies éclairent l’église privée d’électricité. A coté de celles-ci on trouve des bouteilles en verre de Coca Cola, et occasionnellement de Fanta. Incroyable n’est-ce-pas ? Boire du Coca ou du « Posh », boisson alcoolisée à base de maïs (que nous avons eue l’occasion de goûter plus tôt) fait roter, ce qui aurait comme bienfait de retirer les mauvais esprits du corps et ainsi de l’assainir. Tout autour figurent des vitrines où siègent des représentations de Saints et Saintes que viennent prier les fidèles. De très hautes branches d’arbres de pin sont appuyées contre les murs, non loin des flammes scintillantes des bougies… Ce qui n’a pas l’air d’inquiéter plus que ça ! Une fois la musique (vraiment pas terrible) d’un groupe de Mariachis terminée, seule la prière chantée et susurrée d’une vieille dame vient rompre le silence.

Iglesia de San Juan Chamula

Au village, ce qui nous surprend est le jeune âge des mamans​. On retiendra également l’habit traditionnel des habitants : gros manteaux à poils (de mammouth ?), Santiags et chapeaux de cowboy pour les hommes, jupes longues conçues des mêmes poils pour les femmes.

Habit traditionnel des femmes de Chamula

À présent, nous sommes sur la route vers Villahermosa, route splendide bordée de collines d’un vert flamboyant où s’invitent d’inombrables ruisseaux (et des vaches).

Catégories : Mexique

2 commentaires

Norbert GEORGET · 18 avril 2017 à 8:27

allez faites nous rêver et voyager avec vous

N’empêche, Campeche, c’est pas mal – Les Gros Voyagent · 24 avril 2017 à 4:19

[…] une bien jolie petite ville ! Le centre de Campeche ressemble aux rues de San Cristóbal avec toutes ses maisons de couleurs, ses routes piétonnes. Le centre ville est situé au cœur […]

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