Étonnés par la vivacité et les couleurs de Oaxaca, nous avons décidé d’y prolonger de deux jours notre séjour.

Oaxaca serait le deuxième état le plus pauvre du Mexique. La ville principale est très touristique, avec des quartiers très chics mais en effet, dès que l’on s’éloigne un peu du centre, on arrive très vite sur des rivières reconverties en tout à l’égout, les ghettos et de nombreux chiens errants.

Parade haute en plumes et couleurs

Oaxaca est une région très marquée de par sa culture. D’ailleurs, on y retrouve le plus grand nombre d’indigènes (et particulièrement les Zapotecs et Mixtecs) du pays.

Tous les jours, nous avions droit à un spectacle de musique, un cours de danse traditionnelle, du breakdance, à un défilé, une incantation religieuse au coin d’une rue, sur une place, dans un parc… Le premier soir (lundi), accompagnant sur quelques mètres une parade, nous avons eu l’occasion de goûter à leur « agua del fuego » (eau du feu), versée gracieusement (surtout généreusement​) d’un petit bidon à essence par un fanfaron. Effectivement, cette boisson ne tient pas son nom par hasard… Quelque peu joyeux après avoir bu ce breuvage (avec grimace obligée), les passants locaux nous regardaient de connivence.

El’ beau capiau, hein !

Nous avons passé une bonne partie de la journée du mardi à nous perdre dans les rues perpendiculaires, trainer sur le Zócalo animé de musiciens, de vendeurs de souvenirs et surtout, beaucoup de touristes.

Museo de Arte Contemporaneo de Oaxaca

Place à un peu d’histoire.

Le Monte Albàn, site archéologique classé à l’UNESCO représente la plus grande attraction du coin. C’est un endroit magique où les temples sont vraiment bien conservés.

Site de Monte Alban

Situé à 4km de Oaxaca, dans les hauteurs des montagnes, ce site Zapotec a été fondé en 500 av. JC et est tombé à l’abandon entre 500 et 750 ap. JC. En plus d’être la plus jeune des villes de Mesoamérique, l’importance de Monte Albàn tient aussi de sa domination socio-économique et politique sur l’ensemble du territoire pendant presque mille ans.

Le site de Mitla, que nous avons visité le lendemain est le second site archéologique le plus important de Oaxaca. Celui-ci, beaucoup plus récent, date des environs du 13ème siècle.

San Pablo Villa de Mitla

Les frises géométriques dont il reste encore des pigments de couleurs sur tous les temples font la particularité de cet endroit.

Zone archéologique de Mitla

Le retour dans le centre reste mémorable. Nous avons partagé un taxi avec un jeune couple de locaux et leur bébé. Olivier derrière avec eux, moi devant côté passager, jusque là, tout va bien.  Sur la route, le conducteur s’arrête pour faire monter une jeune fille, qui partagera un bout de trajet avec nous, assise à côté de moi devant. Nous étions 7 (avec un bébé) dans le taxi… normal.

Hep, taxi !!!

Le vendredi, assommés par la chaleur, nous avons décidé d’aller visiter le musée culturel de Oaxaca.

Urne funéraire à l’image du dieu du feu

Ce dernier retrace l’histoire de la ville de sa naissance à l’époque actuelle ; il est logé dans l’ancien couvent Santo Domingo (datant du 16ème siècle), superbe monument qui contient un nombre impressionnant de pièces authentiques ainsi qu’un splendide jardin observable depuis les balcons.

Hall du centre culturel de Santo Domingo

Jardín Etnobotánico de Oaxaca

Enfin, pour conclure cette petite semaine à Oaxaca, nous nous sommes lamentablement plantés en suivant les conseils de TripAdvisor. Un parc très attrayant avec de bonnes critiques était indiqué à 1 heure et 40 minutes de marche au nord de la ville. Bien motivés​, nous nous sommes lancés à la recherche de ce parc. Luttant contre la chaleur et la fatigue, nous sommes arrivés à l’intersection où était censé se trouver ce petit bout de paradis. À l’exception de la campagne bien profonde, nous n’avons rien trouvé de bien intéressant. Après vérification, le parc se situait dans le centre de la ville… Grande déception ! Au moins, cette promenade nous aura fait découvrir d’autres aspects de la région.

Petite pensée pour Julie, même au fond de la pampa.

Un trajet ​en bus de nuit de 11 heures et 30 minutes, à être violemment balancés dans d’interminables virages nous a conduits à San Cristóbal, où nous resterons la semaine (Sainte).

Catégories : Mexique

3 commentaires

Ln · 10 avril 2017 à 5:59

Vraiment génial , j aurais aimé être avec vous. Profitez !

Juan maria · 10 avril 2017 à 10:11

Tres belles photos et compte rendu bien interressant….je vois que Fanny a bien retrouvé sa cheville, bravo pour cette longue marche en plein cagna!,,,,continuez à nous inviter dans votre voyage😎😎😎françoise jean marie bises, soyez prudents

Jojo · 10 avril 2017 à 11:40

Ca a l’air sympa comme tout! Profitez bien. Bises

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