La Bolivie reste un des pays les plus pauvres de l’Amérique du Sud. Sa monnaie : le Boliviano bolivien ou BOB traîne loin derrière les monnaie voisines ; un BOB vaut la moitié de la SOL péruvienne. Le pays est cependant riche de la variété de ses paysages et climats. Deux capitales dirigent l’état, une politique : La Paz et une autre administrative et juridique : Sucre.

Contrairement aux idées reçues, nous avons été agréablement surpris par La Paz. La pauvreté reste certes visible mais certains endroits dont le centre sont tout à fait développés et même jolis !

Un fétus de lama pour un filtre d’amour dans le Mercado de las Brujas (marché des sorcières)

Le street art de La Paz est plutôt étonnant

Il n’est pas rare de croiser de nombreuses personnes âgées mendier ou de jeunes enfants danser dans la rue à côté de leur petit poste de musique pour ramasser quelques pièces. La nourriture de La Paz est bien meilleure que ce que nous avons pu manger jusque là, ils sont même doués pour faire pain et pâtisseries ! Incroyable mais vrai, depuis 2014, la ville est traversée par trois lignes de téléphérique, une nouvelle à été ouverte cette année et sept sont encore en construction ou planifiées.

T’aurais pas oublié tes skis ?

Ces lignes permettent tous les jours à de nombreux locaux pour un tarif raisonnable de se déplacer d’un coin à l’autre de la ville et notamment sur les hauteurs de Pueblo Alto, duquel une vue générale de la capitale peut être appréciée.

La Paz, vue depuis 4 000 mètres d’altitude

Sucre, encore bien marquée par la période coloniale nous a charmés. Les façades en bois sculpté, les maisons blanches, les parcs coquets, les fameux zèbres sympathiques qui gèrent la circulation de la route.

Les rues de Sucre, bien plus bourgeoises que La Paz

Les fameux zèbres qui sensibilisent les chauffeurs à la prévention routière

On retrouve même une version de la tour Eiffel et de l’Arc de Triomphe ! Sur un marché local embaumé d’encens de bois de santal, des hommes et femmes alignés sur le trottoir lisent l’avenir au travers de feuilles de coca, d’œufs, cartes et aluminium fondu à des clients venus en nombre. Un vaste cimetière orné de fontaines, de grandes allées nommées, de bancs est très fréquenté par locaux et touristes et bizarrement vivant. De jeunes enfants proposent contre rémunération leur service en tant que guide ou la location de leur échelle pour accéder aux urnes du quatrième rang. La myriade de sépultures garnies de jouets, nounours dédiées aux très jeunes enfants ou morts-nés est choquante. Nous viennent alors ces interrogations sur les causes de toutes ces vies parties prématurément…

La (mini) tour (Eiffel) du parc Simon Bolivar

Dans le style de l’Arc de Triomphe

À peine remis de l’inévitable maladie du voyageur, nous reprenons la route vers Potosí puis Tupiza pour nous rendre dans l’incroyable désert de sel de Uyuni, devenu célèbre grâce au passage de la course Paris-Dakar.

Mais avant de partir… Petit cours de crochet !

Catégories : Bolivia

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