Le séjour au Honduras n’avait pas si bien commencé… L’escale dans la ville si peu rassurante de La Ceiba n’aura été que de courte durée. Nous qui pensions nous poser, plonger et profiter de la plage avons rapidement pris un aller simple pour l’île d’Utila et rejoindre notre ami Morgan qui n’a pas eu grand peine à nous convaincre.

En route de La Ceiba vers Utila

Nous voilà embarqués sur le ferry en direction du paradis des plongeurs : plages de rêve, bars, cocotiers, écoles de plongée, bonne ambiance, poisson et rhum de pirates au menu… L’île d’Utila grouille de touristes venus de tout horizon. L’anglais est la langue la plus utilisée. On a d’ailleurs du mal à discerner les locaux des vacanciers !

Petit plongeon depuis le ponton?

Si éloignés de la terre ferme nous sommes coupés du monde extérieur, loin des klaxons agressifs des taxis et des regards malveillants de certains locaux. Cela a aussi ses inconvénients : il n’est pas rare que l’unique banque de l’île soit à court de billets, les coupures d’électricité sont courantes et les innombrables moustiques s’en donnent à cœur joie sur nos peaux tendres.

Morgan vient nous sauver de la horde de tuc-tuc

L’occasion idéale pour parfaire nos compétences (ou débuter) en matière de sport régional. Olivier a choisi une spécialisation « grande profondeur » et une « épaves » et j’ai commencé avec la certification niveau un. Un minimum de rigueur s’est imposée : Debout à 7h, leçons à apprendre et évaluations. Le rythme était certes soutenu mais il en valait la peine. C’est un régal de découvrir cette sensation nouvelle sous l’eau, de partir à la chasse du plus beau/gros poisson, de survoler le corail ou de tomber sur un bateau de pêcheur retourné à 24 mètres de profondeur ! L’avantage avec ce genre d’école est que tous les élèves plongeurs sont logés ensemble, une complicité se crée immédiatement entre nous, les apéros s’enchaînant aussi vite que les plongées.

Première plongée à 2

Open water group

Une sortie en mer nous a permis de découvrir ‘Water Cay’, une île d’une dizaine de mètres de large, non habitée, uniquement peuplée de hamacs et cocotiers. L’ambiance est vraiment à la détente. Quoi qu’ayant cours avec mon groupe la matinée, ce n’est qu’à partir de 15h que nous avons pu sortir de l’eau, nous débarrasser de ce matériel encombrant et manger (partis depuis 8h du matin non-stop…). Olivier lui a pu se délecter de la vue, des noix de coco fraîchement tombées et du rhum !

Water Cay – Trop petit pour être catégorisé comme île

Le dernier soir, accompagnés de notre bande de plongeurs, nous avons participé à une expérience magique : partir en canoë sur un lac rempli de planctons, sous un ciel magnifiquement étoilé. Pour information le plancton désigne tous les organismes végétaux et animaux qui ne peuvent remonter le courant et donc dérivent malgré eux au gré des flux maritimes. Par photosynthèse le plancton végétal produit à lui seul les 2/3 de notre oxygène ! Il s’illumine simultanément à la suite de n’importe quel mouvement effectué dans l’eau. La fluorescence est un mécanisme de défense de la part de certaines algues qui, lorsqu’elles reçoivent une action mécanique s’allument pour brouiller la vue des prédateurs. Il va sans dire que nous avons tous fini à l’eau pour nager et illuminer ces lumières vertes sous l’effet de nos braces ! A la vue de ce phénomène, nous nous sommes inventé des pouvoirs magiques, lancé des boules de feu et autres incantations dignes d’Harry Potter… en gardant un œil sur le ciel traversé par quelques étoiles filantes. Un spectacle tout simplement exceptionnel.

Petit saut de minuit depuis les hauteurs d’un bar

Tous deux certifiés et des souvenirs pleins là tête nous prenons la route à nouveau vers le Guatemala pour voler mercredi matin en direction du Costa Rica.

Catégories : Honduras

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