Un rapide mais grand détour par la charmante île de Florès – Guatemala, nous a permis d’aller découvrir l’un des plus grands sites archéologiques du monde Maya : Tikal.

Vue sur le temple 5

Après avoir passé ces deux jours particuliers à Belize, quel soulagement de découvrir cette toute petite île, où les gens sont à nouveau souriants. En revanche, nous restions probablement dans l’hôtel le moins glamour de l’île et bien que l’idée de dormir dans une tente sur terrasse avec une vue sympa peut paraître super cool, deux nuits suffisent largement !

Notre chez nous

Pour le coup, Florès est très touristique car elle est le point de chute de tous les voyageurs qui veulent visiter Tikal. Celle-ci est grandement composée d’hôtels/bars/restaurants.

Marché bien appétissant

On s’est bien motivés ce jour-là : réveil à 4h du mat’ pour arriver le plus tôt possible sur le site. Au final nous ne sommes pas arrivés avant 6h à l’entrée de la jungle de Tikal (zut on a raté le levé du jour). Le décors est tout à fait impressionnant, le parc naturel où est logé le site archéologique revêt une superficie de 576 kms ! Les avantages d’arriver à une heure si matinale sont qu’il n’y a pas encore grand monde et le soleil n’est pas si violent. Bourdonnements d’abeilles et d’insectes variés, rugissements de singes hurleurs, sifflements et chants divers d’oiseaux, frappements réguliers des pic-verts, et frottements des feuilles nous assomment ; le silence s’impose de lui même. Si l’on est vigilants et suffisamment discrets (allez dire ça aux touristes américains !), on aperçoit en haut des arbres les fameux singes-araignées qui se balancent agilement de branches en branches.

Trouvez le singe-araignée

Tikal est le nom donné au site lorsque celui-ci a été découvert vers 1840. Son appellation d’origine serait « Mutul », la traduction du glyphe-emblème « touffe de cheveux ». Bien que sa signification reste obscure, « touffe de cheveux » ferait référence au chignon de l' »Ahau » (roi).

Le temple 5

Le site hors norme recueille un grand nombre de ruines dont les dates de construction varient. Certaines remontent jusqu’au IVème siècle avant JC ! Tikal n’a connu son déclin qu’au Xème siècle. A l’époque de son apogée (entre 200 et 900 ap. JC), cette cité était un des royaumes le plus puissant de l’empire Maya. Elle dominait politiquement, militairement et économiquement le reste de la région, en ayant de fortes interactions avec les cités voisines et notamment la grande Teotihuacan. Tikal se serait d’ailleurs fait envahir par cette dernière. Il y aurait eu près de 3 000 vestiges à l’époque ! Tout le site n’a pas encore été fouillé, des travaux de rénovation ont toujours lieu à l’heure actuelle. Ils en mettent du temps ! Mais quand on voit les pauvres moyens qu’ils ont, on comprend mieux… C’est complètement fou d’imaginer tous les temples qui restent encore enfouis sous terre, on les devine, juste là, si proches de nous. Ca donne presque envie d’aller chercher sa pelle et de creuser soi-même. Comme une pointe de colère envers les archéologues locaux qui prennent autant de temps à tout déblayer et à préserver de façon si peu soigneuse les richesses historiques Maya.

La « gran plazza »

Les immanquables de ce site : la grande plazza, le monde perdu, les temples 1, 3, 4 et 5. Nous nous sommes d’ailleurs précipités en arrivant vers le temple numéro 4 qui mesure 65 mètres de haut, 291 marches à grimper et offre une vue imprenable sur l’ensemble de la jungle et des temples. On pourrait réellement passer une journée entière à tout explorer.

Vue du 4ème temple

Malheureusement, rappelés par la fatigue qui commençait à prendre un peu trop de place, nous avons pressé le pas pour réussir à prendre le bus de 12h30.

Le lendemain, réveil à 4h30 du matin (ouïlle) pour se diriger vers Honduras…

Pas toujours évident le matin !

Catégories : Guatemala

0 commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *