Voilà encore un endroit qui fait rêver ! Certes la lagune est la seule attraction de la toute petite ville mais sur deux ou trois jours, le voyage vaut vraiment le détour. L’aventure est d’autant plus excitante lorsque l’on dort sous une tente. En revanche, attention aux moustiques ! Le centre est rikiki, on est tout de suite hypnotisé par la couleur si intense de la lagune.

Le fort de Bacalar dominant la lagune

Les abords de celle-ci sont en grande partie privatisés, ce qui ne laisse que peu ou pas d’accès publics. Le terrain de camping où nous restions détient d’ailleurs un accès privé réservé uniquement aux clients. Après 15 minutes de route bien éventés dans la benne du pick-up, nous avons passé une bonne partie de la journée à nous prélasser dans les hamacs les fesses dans l’eau à rougir comme des grosses écrevisses… Nous en avons profité pour faire une cession photo rien que pour rendre jaloux notre entourage !

Le hamac le plus cool du monde

Nouvelle découverte : le chicozapote. Il s’agit d’un fruit typique de la région. On a l’impression de manger de la confiture de coing, c’est très sucré et la consistance est assez granuleuse, molle. Un peu bizarre mais on a adoré. Malheureusement nous n’avons pas pu en acheter davantage car ce n’était pas la saison (on se rattrape amplement sur les mangues succulentes). Pour la petite anecdote, ce fruit nous a été offert par un Mexicain francophone, performeur dans l’univers du cirque, qui a vécu en France et notamment à Lille. D’ailleurs, il devait se rendre à Lille pour un spectacle quelques jours après notre rencontre.

Pas pratique pour se balancer

Autre aspect de Bacalar, moins drôle, il y a un nombre impressionnant de chiens errants.  « Maya, » croisée par hasard au bord d’une route nous a adoptés et naturellement accompagnés tout au long de notre promenade. Nous avons été séduits par son regard tellement bon. Comme diraient les gens du sud « Peuchère« . Le temps qu’on aille faire un tour au magasin pour lui acheter un peu de nourriture, elle nous attendait à la sortie. Si peu rassasiée de ce que nous lui avons offert, elle nous a suivis jusqu’à l’entrée du camping où bien sûr, elle s’est d’elle même arrêtée. On l’aurait adoptée avec plaisir si le voyage ne continuait pas… 🙁

Ce court séjour aura été pour nous l’occasion de répondre à quelques questions de l’hebdomadaire L’Observateur du Cambrésis, qui a donné suite à un article publié le mercredi 4 mai que vous pouvez retrouver ci-dessous :

Parution dans L’Observateur du Cambrésis

Catégories : Mexique

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