Encore une ville qui nous a tous deux séduits ! Située dans l’état du Yucatàn, Merida est l’une des villes les plus culturelles du Mexique, c’est super agréable. On croise des groupes de musique, des jeunes qui dansent aux quatre coins des rues, des bars sympas et branchés. Les habitants font moins traditionnel dans le sens où déjà ils sont plus grands, et sont habillés de façon beaucoup plus moderne, quelques hommes portent même le bouc ! Aussi, on voit moins de petite madame en tablier assise à même le sol éplucher, couper fruits et légumes, marchands ambulants et enfants mendiants.
Et puis nous avons testé notre premier cénote ! C’est une sorte de puits naturel creusé dans la roche. Il nous a fallu nous serrer à nouveau dans un collectivo pendant une petite heure pour arriver au village retiré de Homùn (prononcé ‘Rrrrromoune’).
Descente au coeur du cénote
A pieds, nous avons pris la route du cénote de Santa Rosa. Quelle merveille : cachée à quelques mètres sous terre, une source d’eau douce dans une grotte nous tendait les bras. Nous avons eu confirmation que les Mexicains ne savent pas nager : ils sont tous vêtus d’un gilet de sauvetage. En ce qui nous concerne, il ne nous a pas fallu beaucoup de temps pour aller sauter du haut des plongeoirs aménagés ! L’eau est fraîche et ce qui est impressionnant (et assez flippant) est qu’on n’a aucune idée de la profondeur de ces eaux.
Cénote Santa Rosa
Après cette superbe expérience, rien de tel que d’aller se reposer et méditer à l’ombre dans des hamacs (s’endormir pour le cas d’Olivier)… avant de faire la dégustation de liqueurs maison.
ZZZZzzzzzzzzzz
Parce qu’on n’a pas encore vu assez de pierres, on visite le site archéologique d’Uxmal, signifiant « édifié trois fois » et dont la période de vie date du IXème et Xème siècle. Celui-ci est vraiment grandiose (au prix de 223MXN, il vaut mieux ! ). Malheureusement, nous sommes arrivés un peu tard pour visiter la totalité du site, mais nous avons vu les édifices principaux.
Facade d’un bâtiment d’Uxmal
Il faut savoir que les ruines ont été découvertes en 1941, complètement ravagées et ont été soigneusement reconstituées en grande partie (avec des moyens vachement limités) les vingt années qui ont suivi. Cette cité est la plus représentative du style Maya. A peine entrés, nous sommes frappés par la hauteur et la forme légèrement arrondie de la pyramide du Magicien, 35 mètres de haut.
Pyramide du magicien – Uxmal
Les façades sont vraiment soignées, chargées en gravures symétriques, géométriques, masques de dieu, têtes de serpents, et toujours en fond des « x » alignés.
Le temple du Gouverneur, long de 98 mètres, large de 12 mètres et haut de huit est divisé en trois parties. Il incarne l’apogée de l’architecture Puuc (nom de la région), aux façades inférieures très dépouillées et au niveau supérieur plus travaillé.
Terrain de Pelota, ancêtre du football – Uxmal
Cinq heures approchant, nous nous sommes vus gentillement mettre dehors pour fermeture des portes. Nous avons à nouveau eu la chance de nous faire ramenés en voiture dans le centre ville, cette fois-ci par un jeune et charmant couple de Brésiliens, que nous recroiserons probablement lors de notre voyage car ils visiteront certains même pays que nous.
Enfin, nous sommes allés vérifier si les Champs Elysées de Merida valent ceux de Paris. Il n’en est point ! Certes nous avons aperçu trois ou quatre limousines, de splendides demeures mais la célèbre avenue de cette ville manque de lumières, de vie, de grandes marques pour s’aligner à celle de notre chère capitale.
Après avoir entendu dire que si nous avons aimé Merida, Valladolid devrait nous plaire tout autant, voire davantage, nous nous mettons dès à présent en route pour en juger par nous-même :).
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